L’OM ne veut pas d’un Vélodrome en feu contre Reims

C’est une vieille rengaine à Marseille, le club craint toujours de devoir à nouveau disputer des matchs à huis clos en raison du comportement de ses supporters. La menace plane depuis près de deux ans sur l’enceinte du Boulevard Michelet, et la fête qui arrive pour les 20 ans du sacre de Munich en Ligue des Champions provoque quelques fièvres au responsable de la sécurité du club provençal. Pour éviter de débuter la saison prochaine par un match à huis-clos, l’OM espère donc une célébration sans débordement pour la dernière face à Reims, ce dimanche au Vélodrome. Et le club phocéen de prévenir ses ouailles que tout le travail de ces derniers mois sur les fumigènes et les différents pétards ne doit pas être anéanti lors de la dernière journée. 

« L’usage d’engins pyrotechniques (pétards, fumigènes, feux de Bengale…) pour rappel, est proscrit dans un stade de football et passible de sanctions. Tout utilisateur interpellé risque une interdiction de stade, une amende, voire davantage. Il y a quelques semaines, la Commission de Discipline de la LFP a prévenu l’OM qu’au prochain écart il sera sanctionné d’un match à huis-clos. Autant dire qu’il est impératif d’être irréprochable contre les Rémois dimanche soir au Vélodrome pour éviter une lourde condamnation. A Saint-Etienne, samedi dernier, un supporter de l’OM a été interpellé en possession de plusieurs pétards ; il fera l’objet d’une convocation devant un tribunal très prochainement et risque plusieurs sanctions. Chacun doit prendre conscience de la gravité de la situation et mesurer les conséquences de ces agissements. De plus, voilà plusieurs saisons que le et les associations de supporters multiplient les actions de prévention, il serait donc regrettable de faire exploser en éclats plusieurs années de sacrifices et d’efforts pour quelques pétards ou fumigènes », a prévenu l’Olympique de Marseille, histoire de rappeler qu’un huis-clos handicaperait l’équipe pour le début de la saison prochaine.