Comme précisé dans cet article (voir article), Bernard Tapie est l’un des deux présidents en France a avoir déjà limogé un entraineur alors que son équipe était en tête du championnat. C’était le cas avec Gérard Gili au début des années 1990, pour un choix qui surprend toujours, mais n’est pas illogique. A l’époque comme c’est le cas maintenant avec Kombouaré, cette décision n’est pas inconcevable, loin de là, pour l’ancien président de l’OM.
« Est-ce qu’on peut concevoir de rompre un contrat à quelqu’un qui, à la date où l’on se parle, est en tête du Championnat de France ? La réponse est oui. Simplement parce que l’intime conviction d’un dirigeant qui est de mettre son argent pour avoir le droit de se tromper, c’est de croire qu’avec un autre entraîneur, l’équipe serait meilleure. Ce qui n’est pas garanti mais moi, il m’est arrivé de garder un entraîneur à la mi-championnat et je me suis séparé d’un entraîneur qui était premier. C’est un risque énorme qu’ils prennent, incommensurable, ça c’est sûr. Affectivement, parce que c’est un type, Kombouaré, qui est sympathique, qui a une bonne gueule, qui est un type honnête, qui est un ancien du PSG, qui les amène à être premier – mais c’est en toute connaissance de cause qu’ils le font et le rôle du patron c’est d’anticiper sur ce qu’on croit qu’il va se passer (…). Ils sont sûrs de leur coup mais bonjour s’ils se sont trompés, ils vont le payer cher parce que je pense que dans les gradins ça va gueuler », a confié sur RTL, avec sa gouaille habituelle, un Bernard Tapie qui sait que cette décision a de grandes chances de faire parler pendant longtemps, surtout si le PSG ne venait pas à confirmer son titre de champion d’automne à l’issue de la saison.