Accusé de viol par Najila Trindade, qu’il avait rencontrée sur les réseaux sociaux, Neymar a finalement été blanchi.
Après enquête, l’affaire a été classée sans suite pour le plus grand soulagement de l’attaquant du Paris Saint-Germain. En revanche, le clan de la plaignante, poursuivie pour dénonciation calomnieuse et extorsion, l’a mauvaise et crie à l’injustice. « Je pense que les choses iront toujours dans l'autre sens, a constaté son avocat Cosme Araujo. Le classement de l'enquête était bizarre, cela n'aurait pas pu arriver. Mais malheureusement, une guerre est très difficile avec d'un côté la fourmi et de l'autre l'éléphant, en termes de disproportion, de pouvoir économique et financier. »
L’avocat se montre fataliste et pourtant, tout n’est pas terminé. Les autorités enquêtent toujours sur Neymar, et plus précisément sur la publication de la vidéo de Najila Trindade en petite tenue. « C’est un crime évident qu'il a commis, en m’exposant, pour m'humilier, pour se venger », a estimé la Brésilienne devant la presse, après avoir été entendue par la délégation de répression des crimes informatiques (DRCI) mercredi. L’occasion pour elle de dénoncer un système défavorable aux femmes.
« Je comprends pourquoi les femmes se taisent »
« Absolument. Je sentais les préjugés sur la peau. Il n’y a eu aucun respect, j'ai été maltraitée, humiliée. Aujourd'hui, je comprends pourquoi les femmes se taisent. C'est très difficile. Je dois me sentir très forte, parce que ça nous fait mal, en tant que femme, en tant que mère, en tant que fille », a accusé le mannequin, dont le quotidien a été chamboulé. « C'est très compliqué. Je n'ai pas de vie en ce moment. Je m’inquiète simplement de prendre soin de moi, de me rétablir physiquement et émotionnellement, de prendre soin de mon fils, car ma famille est très secouée », a-t-elle raconté.