Les dirigeants qataris du Paris Saint-Germain ont été contactés pour un éventuel rachat d'une partie du club de la capitale. Et ils pourraient accepter cette entrée d'investisseurs américains.
Tandis que le Qatar est le centre de la planète football durant un mois, le Paris Saint-Germain n’est pas laissé à l’abandon par les dirigeants qataris. Et on l’a appris il y a 24 heures, le club numéro en France suscite le très vif intérêt d’un fonds d’investissement américain qui serait prêt à acquérir 10% du capital du PSG moyennant la coquette somme de 300 millions d’euros, la valeur des champions de France étant estimé à 3 milliards d’euros. Du côté de l’Emir du Qatar les choses sont claires, le club racheté par QSI en 2011 n’est pas à vendre, la rumeur d’un désengagement de l’état gazier après la fin du Mondial était totalement repoussée. Mais, à ce stade de l’histoire du Paris Saint-Germain, la venue d’un nouvel actionnaire à même d’injecter des fonds n’a pas été balayée d’un revers de la main. Loin de là même comme le précise le quotidien sportif ce dimanche.
Le PSG pourrait dire oui à un nouvel actionnaire
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— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) May 7, 2021
En effet, Arnaud Hermant précise que les responsables du Paris Saint-Germain « ne sont pas fermés à céder un petit pourcentage » du capital du club, et essentiellement pour des raisons budgétaires. Car même si le marketing du PSG tourne à plein régime, que les maillots floqués Messi, Neymar et Mbappé se vendent par centaines de milliers et que le Parc des Princes est complet à chaque match, les comptes parisiens sont dans le rouge vif. On évoque ainsi des pertes qui pourraient dépasser les 350 millions d’euros pour la saison passée. « Cette saison, même si la direction a promis d'améliorer nettement sa situation comptable, les finances devraient rester dans le rouge. L’arrivée d'un co-actionnaire pourrait aider à combler ces difficultés », précise le journaliste de L’Equipe. Pour l'instant, une chose est certaine, c'est que le Paris Saint-Germain ne sera pas vendu dans sa totalité, mais en ouvrant la porte à un fonds d'investissement américain, Nasser Al-Khelaifi pourrait envoyer un premier signal concernant un changement de politique économique.