Ses actions, son comportement, ses actes, ses paroles et provisoirement le brassard de capitaine… Tout porte à croire que Zlatan Ibrahimovic est le caractère dominant du groupe du Paris Saint-Germain. Sa sortie face à Toulouse samedi dernier en est la parfaite illustration dans la mesure où le Suédois s’est permis de s’en prendre au banc toulousain sans même que le staff parisien n’ose intervenir. Laurent Blanc répète pourtant que son attaquant n’est pas difficile à gérer, tout en admettant que plusieurs « Zlatan Ibrahimovic » ne seraient pas forcément bénéfiques pour un groupe.
« C’est très difficile après trois mois de « vie commune » de cerner un caractère. Pour un entraîneur, avoir un joueur de caractère, c’est mieux quand c’est l’un des meilleurs joueurs au monde, a indiqué l’entraîneur du PSG en conférence de presse. Certains joueurs ont beaucoup de caractère mais ce sont des joueurs moyens… Sur le terrain, des joueurs comme Zlatan ont une grande valeur collectivement et individuellement car les joueurs à côté ont confiance en lui. Le problème est d’avoir que des joueurs comme ça. Zlatan a un gros caractère mais j’ai connu des joueurs comme cela par le passé. On leur donne une certaine image qui est parfois vérifiée mais, au sein d’un groupe, ces joueurs-là ne sont pas plus difficiles à gérer que d’autres. Ils se comportent comme des gens à peu près lambda. » Zlatan Ibrahimovic, Blanc en redemande mais pas trop...