Avec deux buts d’avance à la pause, puis une supériorité numérique pendant presque toute la seconde période, le PSG n’a pu faire mieux que match nul face à Montpellier (2-2). Une contre-performance qui coute très cher au classement.
Après une défaite coûteuse à Auxerre et surtout les résultats des concurrents au podium, le PSG se devait de réagir ce dimanche soir face à Montpellier. Les Parisiens, également battus dans la semaine à Lisbonne, n’ont tout d'abord pas eu le temps de douter notamment en raison d’un petit coup de pouce arbitral. Mais cette fois, pas de polémique possible, sur une passe latérale, M. Buquet contrait involontairement une attaque héraultais et lançait le contre parisien. Cela se terminait par un centre au millimètre de Nenê sur la tête imparable de Hoarau (1-0, 11e). Dans la foulée, un PSG euphorique enfonçait le clou sur un centre au cordeau de Giuly prolongé dans son propre but par Yanga-Mbiwa (2-0, 13e). Sonnés, les Montpelliérains tentaient de limiter la casse, avant de réagir à l’approche de la pause.
Cette réaction se confirmait à la reprise avec la réduction du score de Giroud, qui prolongeait de la tête un coup-franc de Belhanda (2-1, 47e). Mais la bonne nouvelle ne durait pas bien longtemps pour le MHSC puisque Jeunechamp, déjà averti, trouvait le moyen de chauffer le juge de touche pour se faire exclure (49e). Cela n’empêchait pas les Héraultais de continuer à semer le doute dans les esprits parisiens. Sur un ballon donné par Pitau, Giroud se retrouvait tout seul au cœur de la surface, et ajustait Edel d’une frappe croisée soudaine (2-2, 59e). Dans un scénario inversé par rapport au début du match, le PSG était K-O debout et ne parvenait jamais à réenclencher la marche avant malgré sa supériorité numérique. Les deux entraineurs changeaient leurs batteries mais rien n’évoluait pour un match nul qui représente une très mauvaise affaire pour le PSG, incapable de conserver deux buts d’avance et désormais légèrement décroché par rapport au quatuor de tête.