Le ménage effectué cet été a complètement chamboulé le visage du Paris SG, qui part sur des bases complètement nouvelles pour enfin conquérir l'Europe, avec Mbappé en superstar et Luis Enrique en chef d'orchestre. Et sans un gang des Espagnols aussi fort.
Construire une équipe autour de Kylian Mbappé, le Paris SG avait déjà tenté le coup en 2022 mais cela avait été un véritable fiasco. Malgré la prolongation signée, l’attaquant parisien n’avait pas eu gain de cause sur plusieurs dossiers au mercato, et avait clairement fait comprendre son mécontentement à la fin de l’été, puis après l’élimination en Ligue des Champions face au Bayern. Cet été, pour ce qui semble être sa dernière saison à Paris, l’ancien monégasque a été servi, avec un recrutement à la française, avec des internationaux, des grands espoirs, et le départ de plusieurs stars. Le PSG sera attendu comme jamais, et notamment en Ligue des Champions. Sa montée en puissance en ce mois de septembre envoie un peu de rêve, même s’il faudra confirmer quand l’intensité montera en gamme.
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Pour Jonathan Johnson, journaliste pour CBS spécialisé sur le football français, il faut dans un premier temps remarqué que, si le PSG veut réussir en Ligue des Champions, il a au moins réussi à rééquilibrer son équipe et s’est renforcé dans des secteurs très limités. « Cela fait des années qu’il y avait des anomalies dans l’équipe. Avoir autant de stars mais aussi peu de choix en défense centrale ou au milieu de terrain montrait les limites de l’effectif. Christophe Galtier comme Mauricio Pochettino en ont fait les frais. Luis Enrique n’aura pas ce problème puisqu’il a au moins deux options de qualité à chaque poste, du gardien de but à l’avant-centre », a souligné Jonathan Johnson, pour qui le PSG a aussi fait le ménage en ce qui concerne son vestiaire, virant quelques fortes têtes et des joueurs qui avaient tendance à « hispaniser » l’équipe francilienne.
Du ménage dans le clan hispanique
« L’un des points chauds du PSG cet été, cela aura été de se faire de joueurs comme Neymar, Lionel Messi, Sergio Ramos, Mauro Icardi, Leandro Paredes ou Marco Verratti. La perte en expérience est énorme, mais le but était aussi de s’attaquer au clan espagnol qui s’était construit. Les influences néfastes n’étaient plus désirées », a souligné le journaliste de CBS, pour qui Nasser Al-Khelaïfi ont donné toutes les armes à Luis Enrique pour construire une équipe qui va abandonner les mauvaises habitudes des précédentes. Les premiers éléments de réponses seront très vite donnés avec le début de la Ligue des Champions en septembre.