Un ancien du club secoue le PSG, ça ne peut plus durer

Un ancien du club secoue le PSG, ça ne peut plus durer

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Dans un contexte de conflit entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, le Paris Saint-Germain tout comme d’autres très grands clubs européens, sont priés par les autorités congolaises de cesser leur partenariat avec « Visit Rwanda ».

La situation actuelle est particulièrement tendue entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Le groupe armé rwandais M23 avance dans l’est de la RDC et suscite de vives inquiétudes chez tous les voisins frontaliers. Cette situation inquiète aussi logiquement le monde du football, en particulier ceux qui sont originaires du Congo. C’est par exemple le cas de Youssouf Mulumbu, ancien capitaine des Léopards et formé au Paris Saint-Germain. Le natif de Kinshasa critique vivement le partenariat entre le Rwanda et certains des plus gros clubs européens, quelques jours après que le gouvernement congolais a appelé les clubs européens à mettre fin à leur partenariat « tâché de sang ».

Visit Rwanda, le PSG doit stopper

Plusieurs cadors européens affichent régulièrement dans les travées de leur stade le nom de la marque Visit Rwanda. C’est notamment le cas du Paris Saint-Germain, du Bayern Munich et d’Arsenal. Par cette affiliation, ces trois clubs font la publicité du Rwanda, appelant les intéressés à visiter le pays du centre de l’Afrique. A l'heure actuelle, le M23 a pris le contrôle de Goma, la plus grande ville de l’est de la RDC, laquelle abrite une quantité importante de minerais rares. « La situation est très dure et très douloureuse, et tout ce conflit est basé sur la finance. Ce n’est pas une guerre religieuse ou territoriale, mais une guerre financière. Les gens doivent le savoir », explique l’ancien international congolais à BBC World Service.

Celui qui a fait ses classes au Paris Saint-Germain entre 2000 et 2009 exhorte Arsenal, le Bayern Munich et club formateur « à annuler ce partenariat avec Visit Rwanda », car il y a « des enfants qui vivent sans leurs parents et des femmes qui sont violées et brûlées en prison ». Une situation dramatique qui devrait interpeler les clubs pointés du doigt même si ces derniers n'ont toujours pas réagi officiellement.