Dans quel état psychologique Thiago Silva et David Luiz sont-ils revenus de vacances ? Et surtout, le naufrage du Brésil au Mondial peut-il avoir des répercussions sur leurs performances au PSG ? Autant de questions que se posent les observateurs ainsi que les supporters parisiens à la veille du début du championnat. Les prestations de la charnière centrale du PSG seront donc observées à la loupe. Mais pour l’ancien entraîneur adjoint du PSG Denis Troch, les deux défenseurs parisiens ne montreront rien malgré un traumatisme qui mettra, selon lui, environ quatre ans à disparaître, surtout si les adversaires du PSG avaient l’idée de leur rappeler ce douloureux épisode. A moins qu’une revanche face à un club allemand ne vienne tout effacer…
« Ce ne sont pas des tocards, mais de très grands joueurs mais quand quelque chose que l’on croyait impensable se produit, il y a traumatisme, a expliqué le directeur de la société H-Cort Performance dans Sud-Ouest. L’autre origine, c’est ce mélange détonant qu’il y a eu entre la politique, le sport et la religion. On a vu des émotions de folie, notamment lors des hymnes a cappella. Aucun joueur sur le terrain ne semblait avoir pour mission de servir de sas, pour réveiller ses partenaires après le premier but et leur éviter de sombrer. »
« Pour faire le deuil, pour se reconstruire vis-à-vis de leur opinion publique, ils vont avoir besoin de quatre ans au minimum, un cycle entier, a-t-il ensuite prévenu. Chaque évocation de ce match, notamment de la part de la presse ou du public, pourra leur causer du stress. En interne, ça ne se verra pas. David Luiz et Thiago Silva sont suffisamment expérimentés pour passer outre. Les gens autour d’eux seront très positifs. Ils seront dans un milieu protégé. Par contre, dans les équipes adverses, il y aura parfois des rigolos pour leur rappeler qu’ils en ont pris sept. A commencer par des Allemands ? Battre un club allemand leur ferait gagner un peu de temps dans leur reconstruction. »