Troyes était venu à Paris pour faire du jeu, afin de ne pas avoir des regrets en quittant le Parc des Princes. L’ESTAC, qui a pourtant besoin de points, a rendu une copie honorable face au PSG, mais est reparti dans l’Aube avec une grosse valise (4-0). Pour Jean-Marc Furlan, les Troyens ont payé leurs lacunes offensives et ils n’avaient qu’à s’en prendre à eux-mêmes...et à Zlatan Ibrahimovic.
« C'est sévère, oui et non. On a des qualités, on s'efforce de jouer notre football, mais il nous manque quelque chose, contre ce genre d'équipe surtout, qui est l'efficacité dans les deux zones de vérité. Pendant une heure on fait jeu égal, voire on est supérieur. Mais dans les zones de vérité, on est nul (...) Mais la vraie force, au haut niveau, ce qui se paie très cher, c'est ceux qui sont forts dans les deux surfaces. Je suis très déçu parce que les garçons font une prestation très honorable, avec beaucoup d'engagement, mais ils ne connaissent pas le vrai métier. Ça me met un coup de barre derrière la tête, reconnaît l’entraîneur de Troyes, qui a rendu hommage à Zlatan Ibrahimovic. En face ils ont un joueur phénoménal qui met deux buts et deux passes, mais on peut éviter cette correction en faisant moins d'erreurs individuelles. On est tous unanimes, Ibrahimovic fait partie des meilleurs joueurs du monde. Paris a certains des meilleurs joueurs du monde dans son équipe, ça fait relativiser. »