L’Ibra-dépendance a ses limites, ce que le PSG a constaté à plusieurs reprises. A commencer par son quart de finale de Ligue des champions contre Chelsea la saison dernière. Blessé au match aller, le Suédois avait cruellement manqué à ses coéquipiers au retour. Et le constat vaut également lorsque l’attaquant parisien n’est pas au mieux comme ce mercredi face à l’Ajax Amsterdam. Ibra n’était pas en réussite et a continué à éclipser ses partenaires, d’où le coup de gueule de Bruno Roger-Petit, fidèle admirateur d’Edinson Cavani.
« Au PSG, tout part de Zlatan et tout y ramène. Même Cavani et David Luiz doivent faire avec, lui qui ne fut pas autorisé hier (mercredi) à tirer un seul coup franc parce que Zlatan, qui en avait déjà raté un ou deux, ne le voulait pas. Oui, au PSG, tout part de Zlatan et tout y ramène, a insisté le journaliste sur son blog Le Figaro. Si cela peut souvent faire le bonheur du PSG en Ligue 1, ce n’est pas la même musique en Ligue des champions. Et on a le droit de s’en inquiéter dans la mesure où, depuis le début de sa carrière, le Suédois s’est comme appliqué à tout faire pour ne pas disputer un seul match de légende et à ne pas remporter la moindre compétition européenne. Sur le terrain de l’Ajax, le PSG n’a pas joué pour le PSG, il a joué pour Zlatan. Le PSG n’a pas joué en équipe et tout le monde l’a vu. Trop de Zlatan au PSG tue le Zlatan, et le PSG avec. Laurent Blanc doit se donner les moyens de libérer l’équipe de cette dépendance psychologique qui tourne au boulet technique quand rien ne se passe comme prévu. A titre d’exemple, ne pas laisser Ibrahimovic décider de tirer les coups francs quand il est évident qu’il n’est pas dans un bon jour. On citera ici Bill Shankly, l’entraineur de Liverpool, qui répondait invariablement « Liverpool » à la question « Qui est le meilleur joueur de Liverpool ? » Il est temps que le PSG se mette à jouer pour le PSG avant de jouer pour le seul Zlatan. »