Même en étant parti du PSG, Neymar continue bien malgré lui de faire parler. Son transfert datant de 2017 fait toujours l'objet d'une enquête qui s'accélère avec une descente de police au Ministère des Finances.
L’enquête n’en est qu’à ses débuts, mais la police tient à avoir le fin de mot des histoires assez sombres entourant le transfert de Neymar au PSG. Pour éviter de payer des impôts sur cette transaction, le club de la capitale est soupçonné d’avoir bénéficié de l’aide du gouvernement, ce qui est bien évidemment illégal. Neymar avait signé à Paris en provenance de Barcelone pour la somme de 222 millions d’euros, et forcément, le moindre poids fiscal sur cette transaction signifiait une importante dépense supplémentaire pour Paris. Mais aussi une rentrée d’argent pour l'état. Il n’en a finalement rien été.
Perquisition au Ministère
Depuis les révélations de Libération, l’enquête est donc publiquement en cours, même si cela faisait suite à une instruction lancée en septembre 2022 sur les agissements de l’ancien directeur de communication du PSG, Jean-Martial Ribes. Ce jeudi, Europe 1 informe toutefois qu’une perquisition a été menée au ministère de l’économie et des finances dans le cadre de cette enquête. Des opérations effectuées en ce début de semaine avec l’appui des juges d’instruction, pour faire la lumière sur les avantages fiscaux dont le PSG aurait pu bénéficier grâce à des appuis politiques.
Neymar qui arrivait avec l’enceinte juste avant un match de LDC, c’était synonyme de grosse masterclass quelques heures après. 🪄🇧🇷 pic.twitter.com/7ojs7A4BC6
— 𝒀𝑨𝑺𝑬𝑬𝑵 🇩🇿 (@YaseenPvris) January 13, 2024
Les messages téléphoniques laissent entendre qu’un arrangement pour réduire ou faire disparaitre la fiscalisation du transfert de Neymar a été discuté, et que le PSG a été protégé par des documents écrits à haut niveau pour lui éviter de payer des impôts sur cette transaction. L’enquête est en cours et déterminera si ces accusations sont avérées, et quelles sont les conséquences, à la fois pour les hommes accusés de cette malversation, mais aussi pour le club de la capitale qui est soupçonné d’avoir profité d’une générosité non justifiée du gouvernement français.