Au terme d’un match soporifique sur une pelouse très difficile, Toulouse s’est imposé sur un but inattendu d’Ebondo (1-0). Paris s’installe dans le ventre mou.
Entre deux équipes en quête de confiance, avec un seul véritable attaquant aligné d’entrée de jeu, et le tout sur une pelouse indigne de ce niveau, il était difficile d’être surpris devant la faible qualité de la première période. Les passes ratées se multipliaient des deux cotés, même si le collectif parisien semblait mieux huilé, tandis que Toulouse s’appuyait largement sur sa densité physique pour récupérer des ballons rarement bien utilisés. Hormis quelques tentatives contrées ou hors-cadres de Gignac, rien n’était à signaler pour cette pâle première période.
Après la pause, aucun changement n’était effectué, ni dans les effectifs, ni dans le jeu. Alors qu’on se dirigeant lentement mais surement vers un 0-0, le match basculait en un rien de temps. Sur une action à priori anodine, Machado créait subtilement le décalage d’un contrôle orienté qui clouait Armand. Sissoko récupérait le ballon et décalait Ebondo sur sa droite. Le tir de l’habituel remplaçant au poste d’arrière droit était écrasé mais prenait à contre-pied Coupet (1-0, 74e). Paris lançait enfin ses cartouches offensives mais Pelé se chargeait de maintenir l’écart grâce à une parade de grande classe sur un tir de Sankharé (85e).
Trop juste de toute façon pour empêcher ce nouveau revers, qui laisse le PSG avec seulement trois points de pris sur les cinq derniers matchs. Si Toulouse souffle enfin en s’éloignant de la zone rouge, les Parisiens ont préparé de la pire des manières le déplacement de la semaine prochaine au Vélodrome, même si les retours tant attendus de Hoarau et Erding feront certainement beaucoup de bien.