En début de semaine, le PSG a infligé une suspension de deux semaines à Lionel Messi, coupable d’avoir raté un entraînement au profit d’un voyage d’affaires en Arabie Saoudite.
Le début de semaine a été tumultueux au Paris Saint-Germain avec la sanction prise à l’encontre de Lionel Messi. Absent de l’entrainement de lundi en raison d’un voyage d’affaires en Arabie Saoudite, l’international argentin a été suspendu deux semaines d’entraînement, de match… et de salaire par le Paris SG. Une décision historique de la part du club parisien, qui a décidé de ne plus se laisser faire malgré les caprices de ses divas. Conscient d’être en tort sur ce coup, Lionel Messi a présenté ses excuses au club parisien ainsi qu’aux supporters.
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Sur l’antenne de Prime Video, Thierry Henry est revenu sur cet épisode. Et pour l’ancien attaquant du FC Barcelone et d’Arsenal, des reproches peuvent être faits aux deux camps. D’abord à Lionel Messi bien sûr qui n’avait pas à manquer une séance d’entraînement au profit d’un voyage d’affaires. Mais également au PSG qui a souvent manqué de fermeté par le passé et qui comme par hasard s’en prend à Lionel Messi, en fin de contrat à la fin de la saison et qui de toute façon n’allait pas être prolongé. « Personne ne peut rater l'entraînement. Ça me rappelle un peu les épisodes de Dallas. Quand JR essaye d'avoir Cliff Barnes. Mais c'est toujours les mêmes problèmes au PSG » explique Thierry Henry avant de conclure.
Thierry Henry critique Messi et n'épargne pas le PSG
« Là, c'est Messi. Ils ont frappé un coup, peut-être parce qu'il ne va pas rester. Ou est-ce que la destination où il est parti ça les a un peu touchés dans leur orgueil ? Mais il y a eu des trucs beaucoup plus graves qui se sont passés au PSG. Par contre, là, Messi, il a pris. Est-ce qu'il avait raison ? Non, tu ne rates pas un entraînement » estime le champion du monde 1998, pas tendre avec Lionel Messi ni avec la direction du club parisien après cette affaire qui marque la fin définitive d’une histoire de deux ans entre le champion de France en titre et la Pulga.