Arrivé cet été au Paris Saint-Germain, Benjamin Stambouli a été surpris par l’accueil réservé par ses nouveaux coéquipiers. Mais l’ancien joueur de Tottenham n’a pas la même version que Yohan Cabaye.
« Tu as deux trois regards dès que tu rates un ballon. Je sais que quand je suis arrivé, certains joueurs ne voulaient peut être pas que je vienne », a révélé Yohan Cabaye le mois dernier, après son départ à Crystal Palace. Mais de son côté, Benjamin Stambouli a visiblement eu droit à un accueil plus chaleureux, lui qui avait pourtant chipé le titre de champion de France avec Montpellier en 2012.
« Il y a une petite partie de l’effectif qui est encore là par rapport à la saison du titre avec Montpellier. Ils m’ont dit qu’on avait eu une chance pas possible. On s’est rappelé quelques souvenirs. Je suis vraiment content de l’accueil que j’ai pu recevoir dans le vestiaire. J’ai découvert des gens simples. J’ai été agréablement surpris par rapport à ce que j’avais entendu sur ce vestiaire-là, a confié le milieu de terrain sur France Bleu 107.1. Tout le monde vit bien ensemble. Il y a beaucoup de chaleur. Et il y a des bêtes de travail. Thiago Silva est impliqué à 1 000%. Le niveau de concentration est très élevé. L’équipe a envie de faire la différence à chaque match. On met le maximum d’énergie et la force de frappe est importante. Il faut tirer un coup de chapeau aux préparateurs physiques. »
« Le PSG, c’est une autre dimension »
Surpris par l’attitude du vestiaire, Stambouli a également été bluffé par le niveau d’exigence au club de la capitale. « En toute honnêteté, je pense que le PSG c’est une autre dimension que Tottenham. C’est un cran au-dessus, a-t-il estimé. Mais j’ai retrouvé des similitudes dans le professionnalisme et l’organisation. Les objectifs ? Tout gagner. On me l’avait dit. La victoire est le seul moteur du PSG. Au moins, c’est clair. (…) A moi de relever le défi, quand je joue, être bon, progresser, répondre présent. Ma préférence sur le terrain ? Etre sentinelle même si jouer plus haut ne me dérange pas. » Car avec son statut de remplaçant, Stambouli ne fera pas le difficile, peu importe où Laurent Blanc lui demandera de jouer.