Pour justifier la mise au placard d'Hatem Ben Arfa pendant plus d'une saison au Paris Saint-Germain, il avait été dit que le joueur avait profité d'une visite de l'Emir du Qatar dans le vestiaire du PSG pour interpeller ce dernier et lui fait part de ses griefs à l'encontre de Nasser Al-Khelaifi. Une attitude de Ben Arfa qui aurait scandalisé les deux dirigeants qataris, lesquels auraient alors décidé de ne plus jamais faire jouer ce dernier sous le maillot du Paris SG. Quoi qu'il en soit, Hatem Ben Arfa ne semble pas avoir été échaudé par cette histoire, puisque si l'on en croit L'Equipe, le joueur rennais a de nouveau haussé le ton en public cette semaine.
Et cette fois c'est Olivier Létang, le président du Stade Rennais qui a fait les frais de la colère de Ben Arfa. Mercredi, à l'initiative du dirigeant, des membres du RAID sont venus parler aux joueurs rennais après l'entraînement, histoire de booster la préparation mentale de ces derniers avant la finale de la Coupe de France face au PSG. Suite à l'intervention des policiers, Olivier Létang y serait allé de son petit speech histoire d'appeler tout le monde à l'unité avant ce rendez-vous au Stade de France. Mais, le patron du Stade Rennais n'avait pas prévu qu'à la fin de son intervention Hatem Ben Arfa allait se lever et lui aussi prendre la parole. « L'attaquant vedette du club breton, très calme, se lève et prend la parole. Fidèle à son caractère entier, avec une franchise désarmante, il s'adresse directement à son président pour lui reprocher d'avoir tenu face à la presse, trois jours plus tôt, des mots situés bien loin du thème de l'union », précise le quotidien sportif, faisant référence à l'analyse très musclée d'Olivier Létang après la défaite à Dijon. Le staff et les autres joueurs bretons, qui n'étaient pas prévenus de l'intervention d'Hatem Ben Arfa ont été scotchés, mais au final c'est le président du Stade Rennais qui a expliqué qu'effectivement il était peut-être allé trop loin dans ses critiques.