Une recrue beaucoup trop chère, un capitaine « pleurnichard », un entraîneur en manque de personnalité… C’est ainsi que l’on décrivait David Luiz, acheté l’été dernier pour 50 millions d’euros, Thiago Silva, très affecté par le Mondial 2014 du Brésil et Laurent Blanc. Trois hommes qui sont pourtant les héros de l’exploit du PSG face à Chelsea en Ligue des champions, comme l’a rappelé Pierre Ménès sur son blog Canal+.
« Un match énorme qui permet de revenir au début de la saison, quand le Paris Saint-Germain a acheté très cher David Luiz. Tout le monde rigolait et clamait que Paris allait avoir une charnière de dépressifs, après la Coupe du Monde. C'était peut-être un peu le cas, les premières semaines. Mais aujourd'hui, Thiago Silva - et ce depuis plus de deux mois - est redevenu le Monstre et David Luiz dégage de l'énergie, de l'enthousiasme et une incroyable rage de vaincre. C'est avec des mecs comme ça qu'on passe des tours en Ligue des champions, a commenté le journaliste. Je ne terminerai pas ce post sans avoir une pensée pour "ce gros nul" de Laurent Blanc. Semaine après semaine, il se fait railler par tous les spécialistes. Trop mou, pas assez ceci, pas assez cela etc. Il a joué trois fois la Ligue des champions dans sa carrière d'entraîneur et c'est la troisième fois qu'il est en quart de finale. Le PSG est encore engagé dans quatre compétitions et je connais beaucoup d'entraîneurs, avec des réputations encore plus huppées, qui aimeraient avoir un parcours de "gros nul" comme ça. » Nul doute qu'après une telle performance, Blanc ne devrait plus être critiqué avant un moment, lui qui a peut-être sauvé son poste.