Auteur du livre « Racaille Football Club », Daniel Riolo est bien évidemment rapidement intervenu après le dérapage de Serge Aurier, qui a insulté ou moqué la moitié du vestiaire parisien ce samedi soir dans une vidéo en live sur Périscope. Les premières tentatives de désamorçage de l’affaire ont beaucoup de mal à convaincre, et pour le journaliste de RMC, si les propos du défenseur ivoirien étaient avérés, alors il ne fait aucun doute que le PSG doit prendre une mesure aussi exceptionnelle que rédhibitoire.
« Ce dimanche matin, quelques heures après le show Aurier, le PSG est en pleine réunion de crise. Le joueur va démentir. Un montage ? Sur des images en direct ? Avec des éléments temporels qui indiquent clairement que ça s’est passé hier soir. Difficile à croire.
Aurier a, par ailleurs, un dossier déjà chargé. La saison dernière, il avait été sanctionné pour un dérapage sur un réseau social. Comment le club peut-il supporter ça ? Peut-on envisager une tentative d’étouffement de l’affaire ? Le PSG se veut grand, se dit grand et met en avant une institution qui se veut irréprochable. Elle doit alors se montrer ferme et exemplaire. Une fois les vérifications effectuées, Aurier doit être licencié pour faute grave. Dans le cas contraire, le message envoyé sera détestable. Si Le PSG n’est pas exemplaire, qui le sera ? C’est toute notre L1 qui en souffrira indirectement. Et le foot, qui véhicule déjà une image effroyable, sera encore frappé de plein fouet !
(…) Et le vestiaire, comment va-t-il vivre cet épisode ? Sirigu, très apprécié au PSG, Ibra, la star, sont également touchés. Comment Aurier peut se sortir de cette affaire ? Le joueur et le club vont certainement déposer une plainte pour enquête. J’attends avec impatience l’issue d’une affaire qui va encore faire beaucoup de mal à notre foot. A moins qu’un jour, un club, se décide enfin à ne plus étouffer les problèmes et à ne plus nous prendre pour des cons », a balancé un Daniel Riolo qui ne voit clairement pas Serge Aurier s’en tirer avec une tape sur les doigts et une suspension, comme cela avait été le cas lors de ses insultes à l’encontre d’un arbitre sur les réseaux sociaux la saison passée.