Depuis dimanche soir et son coup de sang face à Blaise Matuidi lors de OM-PSG, le Marseillais Morgan Amalfitnao est dans l'oeil du cyclone. La commission de visionnage de la LFP s'est même saisie de l'affaire, et l'ancien lorientais risque plusieurs matches de suspension. En pleine campagne pour la présidence de la FFF, l'ancien patron de l'OM Christophe Bouchet, réclame des excuses publiques du milieu offensif, ce qu'a peu apprécié le directeur sportif du club phocéen, José Anigo.
« On en fait beaucoup trop autour de l’affaire Amalfitano. Je ne comprends pas les propos de Bouchet. Il doit être en campagne. Résumer le clasico à cet incident minime avec Amalfitano est réducteur. Il n’y a rien de dramatique. Ce qui est énervant c’est que ça sort de la bouche de quelqu’un qui n’était pas au match. C’était plus une poussette au visage qu’une vraie gifle. Ses propos n’ont pas lieu d’être. Il faut arrêter de faire de Morgan un bouc-émissaire et de le jeter en pâture. C’est certainement l’un des clasicos les plus tranquilles de l’histoire, c’est dommage d’amplifier cette affaire, d’en faire une affaire d’État. On a des arguments à faire valoir, des images à montrer. Et si Morgan doit être sanctionné, il faudra qu’un comité d’éthique se penche sur les paroles de Jallet avant le match, qui appelait à mettre des gifles. L'arbitrage a été parfait. J'étais à la mi-temps dans le bureau de Tony Chapron et il a fait de la pédagogie avec les deux joueurs. Même Matuidi, après le match, a dit que ses propos avaient pu le provoquer », a confié le numéro 2 de l'Olympique de Marseille en conférence de presse. Eviter une suspension trop lourde de l'International français est l'objectif premier de l'OM, qui ne peut pas compter sur un effectif pléthorique cette saison.