Victime d’un grave accident à cheval dimanche dernier, Sergio Rico reçoit de nombreux soutiens dans le monde du football. Beaucoup le décrivent comme un grand professionnel et surtout comme une personne attachante.
Le Paris Saint-Germain n’aura pas la tête aux célébrations samedi soir. Après le match contre Clermont, lors de la dernière journée de Ligue 1, les champions de France resteront mesurés car trop inquiets pour Sergio Rico. Le gardien de 29 ans, victime d’un grave accident à cheval dimanche dernier, reste dans un état préoccupant. D’où les nombreux messages de soutien envoyés, y compris par ceux qui l’ont brièvement côtoyé comme Maxime Le Marchand à Fulham.
Rico pas si timide
Le défenseur central de Strasbourg se souvient effectivement d’un « super mec » qui « respire le soleil ». Sergio Rico peut sembler timide, mais « il déconnait pas mal dans le vestiaire, a raconté le Français au quotidien Le Parisien. Il chambrait un peu, bien sûr, mais surtout, il faisait énormément preuve d’autodérision. Il s’amusait beaucoup de sa façon de parler anglais avec son accent espagnol. » Plus proche de l’Espagnol depuis leur passage commun au FC Séville, Sébastien Corchia décrit lui aussi un personnage attachant et surtout généreux.
« Vous pouvez faire le tour de toutes les équipes dans lesquelles il a joué, je suis sûr que vous ne trouverez personne pour vous dire du mal de lui, a confié le latéral droit du FC Nantes. Mais là, franchement, vous pouvez me croire. Sergio, c’est vraiment un mec en or ! Un mec comme lui ne mérite pas ça. Quand je suis arrivé à Séville, Sergio faisait partie des quatre ou cinq cadres du vestiaire. C’est un de ceux qui m’ont le plus aidé à m’adapter. »
L'hématome cérébral de Sergio Rico régresse 🙏
— Le Meilleur du PSG (@LMDPSG) June 1, 2023
Il y a une évolution positive. Les médecins vont commencer à retirer les sédatifs pour voir comment il réagit.
Peut-être qu’il pourra se réveiller du coma la semaine prochaine. 🥹
Allez Sergio ❤️
🗞 @LaVanguardia pic.twitter.com/6YYdPXMBlV
« Au départ, je n’avais que quelques notions d’espagnol, mais grâce à lui, après deux ou trois mois, j’étais super à l’aise. Mais surtout, c’est le genre de gars qui te fait immédiatement sentir que si tu as une question, un doute ou un problème, tu peux venir le voir. Si on fait abstraction des Français, Sergio était le joueur avec lequel j’échangeais le plus au club. Il était toujours agréable, toujours de bonne humeur, un mec bien, quoi ! (…) C’est le genre de gars qui tire un groupe vers le haut avec sa mentalité », a témoigné Sébastien Corchia, impressionné par son adaptation dans l’ombre au Paris Saint-Germain.