Officiellement mis en examen pour viol, Achraf Hakimi évoque de son côté une affaire de racket. Les enquêteurs se sont penchés sur le téléphone de la victime supposée et tentent de percer quelques secrets.
Le Paris Saint-Germain se serait probablement passé de l’affaire qui vise Achraf Hakimi, même si les champions de France soutiennent fermement l’international marocain. Accusé de viol par une jeune femme rencontrée sur les réseaux sociaux, le joueur pourra être la disposition de Christophe Galtier pour le match de Ligue des champions mercredi contre le Bayern Munich, la justice ne lui ayant pas imposé de rester sur le territoire français. Place désormais à l’enquête, et pour l’instant cela se réduit à un « parole contre parole », Hakimi niant totalement avoir violé son accusatrice. Comme l’a précisé Le Parisien, cette dernière a refusé de porter plainte tout comme elle s’est opposée à une confrontation avec le joueur du PSG. Reste que la police a des moyens d’investigation, et cela passe notamment par l’examen des téléphones des deux personnes qui s’opposent dans ce dossier. Et c’est de là que pourrait venir un nouvel éclairage.
Parole contre parole, accusé de viol Hakimi se défend
Ce samedi, L’Equipe affirme que le joueur a remis l’ensemble des échanges par sms avec la femme de 24 ans, ce qui a permis d’établir qu’Achraf Hakimi avait invité cette dernière dans un restaurant et ensuite dans une boîte de nuit dans les semaines passées, ce que la victime supposée avait refusé, avant d’accepter un rendez-vous lorsque le joueur marocain a proposé que cela se passe à son domicile. Concernant le téléphone de l’accusatrice, cette dernière a supprimé le compte Instagram où avait eu lieu les échanges avec Hakimi, mais a tout de même fourni la nature des messages échangés avec lui.
Such a special afternoon ✨⚽️ pic.twitter.com/IbAUJgKA7l
— Achraf Hakimi (@AchrafHakimi) February 4, 2023
Mais le quotidien sportif affirme que les policiers se sont penchés sur une autre discussion entre la jeune femme et l’amie qui est venue la récupérer après la supposée agression. « Selon des sources concordantes, le contenu de ces messages, notamment certains qui ont été échangés avant la rencontre du samedi soir, apparaît beaucoup plus opaque aux enquêteurs, qui essaient encore d'en comprendre le sens », explique le quotidien sportif. Tandis que l’avocat du footballeur insiste sur « une tentative de racket », celui de la victime supposée est déterminé à ce que la parole de l’accusatrice ne soit pas remise en cause comme c’est souvent le cas dans ce genre de dossier.