Malgré lui, Arsène Wenger a montré au PSG tout ce qu’il fallait éviter face à Chelsea : du déchet technique dans la construction, un manque de réalisme et surtout une absence totale d’engagement physique. Résultats des comptes, 6-0 pour Chelsea face à Arsenal samedi dernier. Car l’impact physique est l’un des atouts majeurs des Blues, qui s’appuient sur la solidité de leur bloc pour mieux contrer leurs adversaires. Même constat dressé par Daniel Riolo, lequel estime que le PSG devra gagner la bataille physique du milieu avant d’espérer quoi que ce soit.
« Le PSG aura donc pris note de ce que peut faire Chelsea. L’équipe en face joue, veut faire circuler le ballon ? Elle lui saute à la gorge, réduit les espaces, presse, intercepte, récupère et explose, a énuméré le consultant RMC. Avec des joueurs de talent au milieu et devant, capables de vite bonifier ces ballons, ça peut faire très mal. Ce Chelsea ne passe jamais à côté d’un gros match et à le voir évoluer devant Arsenal, on se dit que Paris devra être bon techniquement, mais peut-être surtout physiquement. Contre ce Chelsea, c’est derrière le combat que se trouvent le jeu et les buts… » Le trio Thiago Motta-Verratti-Matuidi sera de nouveau la clé du match côté parisien, mais pas pour les mêmes raisons que d’habitude.