Une demi-saison après les mesures draconiennes mettant fin à la vente des abonnements dans les virages du Parc des Princes, Robin Leproux a annoncé une reprise – certes très mesurée – de la procédure d’abonnement.
Le président du PSG a expliqué sur RMC qu’il ouvrirait les virages aux fréquentations régulières pour les personnes individuelles et même les petits groupes, espérant ainsi redonner un peu de vie à un Parc des Princes où il y a pour une fois plus d’action sur le terrain que dans les tribunes depuis le début de la saison.
« On avait promis à nos supporters de faire évoluer la situation actuelle afin de retrouver une ambiance et une ferveur au Parc. Pour cela, il fallait que notre public ne bouge pas à chaque match. On vendait des billets dans les virages de manière aléatoire. Dès jeudi prochain, on va commercialiser des abonnements pour la reprise des matches en janvier. On prendra son abonnement et on ne changera plus du tout de tribune. On peut prendre son abonnement en compagnie de quatre personnes maximum. L’autre chose c’est qu’on a décidé de favoriser la création d’associations par groupes de 100 personnes. Il y aura 50 personnes dans une tribune et 50 dans l’autre au maximum. On aura ainsi la possibilité d’organiser du soutien au club, avec des tifos, des banderoles », a expliqué Robin Leproux, pour une nouvelle directive qui n’a pas convaincu les associations de supporters du PSG.
Celles-ci ont annoncé leur intention de mettre un terme provisoire à leur boycott à l’occasion de la venue de Monaco, le 18 décembre prochain, afin que les supporters parisiens expriment leur désaccord avec cette décision. « Nous appelons tous les ex-abonnés, tous les sympathisants des deux anciens virages et tous ceux qui se sentent un tant soit peu concernés par l'ambiance dans ce stade, à ne pas acheter de tels abonnements. Car notre ferveur n'est pas aléatoire, faut-il le rappeler... Il est important que chacun comprenne qu'avec des abonnements aléatoires, le supportérisme parisien est mort », a dénoncé le collectif « Liberté pour les abonnés ».