La fin du mois d’avril se profile, et les joueurs du PSG ne vont pas trouver d’accord en ce qui concerne l’effort sur les salaires que leur a demandé leur président Nasser Al-Khelaïfi et leur directeur sportif Leonardo.
Malgré les belles paroles dans les médias, mais aussi des dons répétés à des associations de manière publique ou privée, les négociations n’avancent plus. Il y a une semaine pourtant, le PSG espérait une conclusion positive avant la fin du mois d’avril, histoire de marquer le coup, et le coût. Car, si le Paris Saint-Germain n’est pas en danger sur le plan financier, les pertes financières sont colossales, avec une masse salariale à peine en baisse avec le chômage partiel, et des rentrées d’argent qui disparaissent. Résultat, le Paris SG a fait le calcul, et en cas de reprise en juin par exemple, ce sont 215 ME qui pourraient être perdus sur l’ensemble de la saison en raison de la crise du Covid-19.
Pas de quoi faire sourciller les joueurs, qui ne donnent pas vraiment signe de vie sur le sujet sensible d’une baisse plus copieuse des salaires, comme cela s’est fait dans plusieurs grands clubs européens. Marquinhos et Thiago Silva, désignés par l’effectif pour traiter ce dossier avec la direction, discutent régulièrement, mais n’ont visiblement même pas l’opinion de l’ensemble de l’effectif. Selon L’Equipe, certains joueurs restent totalement muets sur le sujet, bloquant ainsi l’avancée, tandis que d’autres estiment que l’accord trouvé avec l’UNFP est suffisant pour eux. L’idée de ne voir aucune baisse de salaire permanente tient donc la corde, ce qui risque de vexer Nasser Al-Khelaïfi et les propriétaires du PSG, qui misaient sur la solidarité des joueurs pour l'aspect économique comme pour l'image en ces temps difficiles. Chez les salariés du PSG, cela pourrait aussi passer moyennement, les membres du club aux salaires les plus modestes, qui sont aussi au chômage technique, auraient apprécié un geste à leur endroit de la part des joueurs. Avec désormais une reprise envisagée pour le 11 mai, c’est le statu quo qui devrait donc primer.