En grande difficulté à Marseille (défaite 2-1) mercredi en Coupe de France, le Paris Saint-Germain a sombré au milieu de terrain. L’entraîneur Christophe Galtier pourrait tenter d’y amener du sang neuf avec la titularisation du jeune Warren Zaïre-Emery. Une décision qui affecterait ses concurrents dans l’entrejeu.
Christophe Galtier ne s’est pas caché en conférence de presse. De son banc de touche, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a lui aussi constaté la nette domination marseillaise dans l’impact physique. « On a perdu la bataille du milieu, on ne peut pas subir autant de duels dans une telle rencontre, a reconnu le technicien. C'est bien beau de vouloir jouer mais à certains moments, la bataille du milieu c'est indispensable au très haut niveau et on l'a perdue. »
Zaïre-Emery a marqué des points
« (...) On doit répondre présent là-dedans, a poursuivi l’ancien coach du LOSC. La qualité technique on l'a. Mais les joueurs doivent faire un effort mental et gagner beaucoup, beaucoup plus de duels au milieu. » Pour y parvenir, Christophe Galtier pourrait décider d’amener du sang neuf avec la titularisation du jeune Warren Zaïre-Emery à Monaco samedi. Le milieu de 16 ans, de plus en plus utilisé pendant cette deuxième partie de saison, profite de chaque opportunité pour marquer des points. Son activité à la récupération et sa créativité ne feraient pas de mal aux Parisiens.
🔴 Christophe Galtier aime scruter ce que les fans du PSG et les observateurs pensent. Ainsi, il a noté que beaucoup poussent pour une titularisation rapide de Warren Zaïre-Emery. 🇫🇷⭐️
— Hadrien Grenier (@hadrien_grenier) February 10, 2023
(L’ÉQUIPE)
Titularisé une seule fois en Ligue 1, c’était lors de la défaite à Rennes (1-0) le mois dernier, Warren Zaïre-Emery permettrait également d’effectuer une rotation pendant l’enchaînement de matchs. D’autant que Marco Verratti, victime d’une gêne à la hanche, doit déclarer forfait pour le déplacement en Principauté. Reste à savoir comment Fabian Ruiz, Carlos Soler et Vitinha réagiraient en voyant un jeune de 16 ans les pousser sur le banc. « Je dois amener de la concurrence. Si un joueur de 16 ans et demi, 17 ans, est plus apte à jouer que d'autres, il jouera », a prévenu Christophe Galtier, quitte à vexer les joueurs cités.