Au Paris Saint-Germain, il y a des joueurs brésiliens qui laissent une trace indélébile et puis il y a ceux dont on se souvient plus difficilement. Et c'est dans cette dernière catégorie que l'on trouve Marcos Ceara, latéral du PSG entre 2007 et 2012, et désormais agent de joueurs. Parti du club de la capitale un an après le rachat du Paris SG par Qatar Sports Investments, le Brésilien affirme dans Le Parisien que son attachement à Dieu, qu'il revendiquait haut et fort, lui a peut-être coûté sa place.
« Si on m’a reproché mon attachement à Dieu et mes prêches organisés à domicile ? Beaucoup de mes coéquipiers sont venus chez moi : Giuly, Landreau, Pancrate et les Brésiliens Nene, Alex, Maxwell. Il y a même une année, lors d’un stage de présaison en été où j’ai organisé, avec l’autorisation d’Antoine Kombouaré, une réunion à l’hôtel. Presque tous les joueurs étaient présents. Mais cela ne plaisait pas à tous. Certains dirigeants ou membres du staff m’ont demandé d’arrêter de parler autant de religion, surtout auprès des médias. D’ailleurs, je me demande parfois si mon départ du PSG n’est pas lié à tout ça. J’étais l’un des tout premiers à afficher ma foi. Aujourd’hui, c’est plus commun. Ça dérange peut-être moins », confie, Marcos Ceara, qui affirme également en vouloir beaucoup à Leonardo pour la manière dont il s'est comporté avec lui.