Pointé du doigt après sa piètre performance face au Bayern Munich en huitièmes de finale de la Ligue des Champions mercredi, Marco Verratti a été envoyé à Pescara, son club formateur.
Marco Verratti est finalement à l’image du club de la capitale française : talentueux, mais inconstant et pas souvent présent dans les très grands rendez-vous, ceux qui feraient entrer le PSG dans la cour des meilleurs clubs du monde. S’il est parfois un joueur génial, capable de casser un pressing adverse à lui tout seul via une passe ou un dribble, l’international italien est aussi parfois agaçant avec un jeu dangereux. Et c’est cette mauvaise version que les supporters parisiens ont malheureusement vu du Petit Hibou face au Bayern mercredi (0-2). Fautif sur l’ouverture du score de Choupo-Moting à cause d’une perte de balle autour de sa surface de réparation, le joueur de 30 ans a entraîné la nouvelle chute de son club en C1. Autant dire que Verratti est sous le feu des critiques depuis mercredi soir.
Pescara valide le retour de Verratti en Italie
Noi, non abbiamo nulla in contrario..anzi! Allenamenti, partite, due arrosticini e tanto mare 😏 https://t.co/CROB39UsG6
— Pescara Calcio (@PescaraCalcio) March 9, 2023
Daniel Riolo s’est notamment attaqué au milieu de terrain, comme cela est souvent le cas après une défaite du PSG, en lui demandant de retourner à Pescara. Une proposition qui a forcément fait le buzz en Italie jusque dans le club formateur de Verratti. Puisque sur les réseaux sociaux, le club de Serie C s’est montré emballé à l’idée de rapatrier à Verratti au pays. « Nous n'avons rien contre un retour...au contraire ! Des entraînements, des matchs, deux arrosticini et beaucoup de mer », a lancé le club des Abruzzes sur Twitter. Une réponse géniale qui restera sans suite, car même si Verratti est critiqué de tous les côtés à Paris, il dispose encore d’un contrat allant jusqu’en 2026 avec le PSG. Et vu le salaire qu’il touche du côté du Parc des Princes, l’Italien ne retournera pas dans son club formateur, qui l’avait vendu pour 12 millions d’euros en 2012.