Arrivé et présenté au PSG lors de l'été 2012 le même jour que Zlatan Ibrahimovic, ce qui lui avait valu un certain anonymat, Marco Verratti est désormais sorti de l'ombre du géant suédois, le milieu de terrain italien étant même un joueur qui fait l'unanimité en Europe. Mais contrairement à Ibra, c'est sous le maillot du Paris Saint-Germain que Marco Verratti souhaite continuer à faire son chemin. Et dans sa chronique sur Goal.com, le meneur de jeu répond une nouvelle fois aux rumeurs qui envisagent un départ rapide du PSG.
Car pour Marco Verratti, le Paris Saint-Germain a encore de très belles pages à écrire et il veut y contribuer. « Non, je ne rêve pas de jouer à Barcelone. Après le match contre Bordeaux, un journaliste espagnol m'a posé une question sur le club, j'ai simplement expliqué que cela faisait plaisir qu'un club comme Barcelone, comme peut-être le Real Madrid ou le Bayern Munich s'intéresse à moi. Ce sont des équipes qui ne recrutent que des grands joueurs, donc forcément ç'est une satisfaction. Je vais le dire encore une fois : je me sens très bien à Paris et j'ai un grand respect pour le club. On n'est peut-être pas encore au niveau du Barça, du Real Madrid ou du Bayern Munich en tant que club mais on peut y arriver bientôt. Notre projet a débuté il y a cinq ans. Qu'est-ce que cela représente à l'échelle du football ? Rien. Pour arriver à un tel niveau, il faut encore que l'on fasse beaucoup de choses. Et que l'on confirme ce que l'on a fait de bien. Je suis honoré de faire partie de ce projet, explique Marco Verratti, prêt à prendre des responsabilités au sein du vestiaire du PSG. C'est vrai que je me sens changé depuis quelques temps. Quand tu joues au Paris Saint-Germain avec l'ambition de remporter la Ligue des champions, tu grandis (…) Je ne suis plus le jeune Marco Verratti. Je prends mes responsabilités et j'aime ça car si je veux grandir, je dois avoir des responsabilités. C'est pour ça que je vais mettre en garde mes coéquipiers pour ce match retour à Barcelone. Le début va être très dur pour nous avec 30 premières minutes très importantes, presque fondamentales. Ils vont attaquer de partout je pense. »