Deux jours après les propos d'Antero Henrique, qui a annoncé qu'Adrien Rabiot avait décidé de quitter le Paris Saint-Germain, Véronique Rabiot, qui est la maman et aussi la représentante du milieu de terrain du PSG, a confirmé que ce dernier n'allait pas prolonger son contrat avec son club formateur. Tout en démentant un éventuel accord déjà trouvé avec le FC Barcelone, elle tient à donner sa version des faits, laquelle est évidemment à charge contre le Paris Saint-Germain.
Le divorce semble désormais total entre la famille Rabiot et le PSG. « Lors du mercato d'été, j'avais signifié à monsieur Henrique, comme on doit le faire, que je voulais qu'Adrien soit mis sur la liste des transferts puisque Adrien voulait quitter le club et qu'on l'avait clairement dit. Je ne vois pas en quoi j'ai été déloyale. Le club n'a pas souhaité vendre Adrien. Il y a eu une proposition de Barcelone pendant le mercato. Le club a refusé, le club a totalement le droit de refuser, d'ailleurs ils nous répondent que la proposition a été faite la veille de la fermeture (...) Cette décision est ferme et définitive parce que la situation aujourd'hui, comme tout le monde sait, s'est totalement dégradée. Comment vous dire, non, ce n'est plus possible de revenir en arrière, évidemment non, explique, sur RTL, Véronique Rabiot, qui affirme que déjà en 2014 c’est au chantage que le PSG avait réussi à obtenir la prolongation de son fils. On dit toujours que la situation est compliquée avec nous. Je ne vois pas en quoi elle est compliquée : c'est très simple, Adrien veut partir, le club ne veut pas le laisser partir. Mais tout le monde le sait dans le monde du football que ce sont des pratiques qui ont lieu : le joueur ne joue plus pour qu'il signe sa prolongation. À l'époque Adrien avait 19 ans, il n'a pas résisté, il a signé une prolongation. Aujourd'hui il en a 23. Ce qu'il fait aujourd'hui, il achète sa liberté. Il achète sa liberté (...) Il n'y a aucun accord avec aucun club à aucun moment. Je ne sais pas qui a lancé cette rumeur. Je pense que ça arrange peut-être certaines personnes de le croire. Moi j'ai toujours respecté les règles et les protocoles, tout le monde le sait. Nous n'avons le droit de parler avec aucun club avant le 1er janvier et je ne parlerai avec aucun club avant le 1er janvier. »