Les derniers infimes espoirs de voir Hatem Ben Arfa porter le maillot du PSG cette saison pour ne serait-ce qu’une minute afin de lui permettre d’être sacré champion de France ont désormais totalement disparu.
En effet, Le Parisien révèle que l’attaquant tricolore a entamé une procédure à l’encontre de son club auprès de la commission juridique de la LFP. Une preuve de plus que les relations entre les deux camps sont catastrophiques, puisqu’il s’agit d’une vieille affaire datant du mois de décembre dernier. Après la fin de la phase aller, les joueurs parisiens sont allés au Qatar durant deux jours pour des opérations commerciales. Hatem Ben Arfa ne s’y est pas rendu, expliquant avoir une gastro-entérite. Mais l’ancien niçois n’a pas fourni d’arrêt de travail pour cela, se contentant d’un certificat médical. Le PSG ne s’était alors pas montré convaincu, et avait donc décidé d’effectuer une retenue sur salaire pour ces deux jours, tout en supprimant la prime à l’éthique du joueur pour le mois de décembre. Et, preuve qu’on cherche surtout la petite bête dans ce dossier, ce n’est pas la décision initiale du PSG qui est contestée, mais sa double application.
« Jusqu’ici, Hatem avait toujours reçu sa prime d’éthique. Le PSG a cumulé deux sanctions pour des faits dont nous avons apporté les justifications. Le club estime qu’elles ne sont pas suffisantes mais elles ne peuvent pas entraîner deux sanctions. Il ne peut pas y avoir de double peine. C’est un principe de droit. Surtout, on remet en cause la validité de la prime d’éthique telle qu’elle est inscrite dans son contrat. C’est une clause potestative, c’est-à-dire qui ne peut être mise en œuvre que de manière discrétionnaire par une seule des deux parties. Une clause potestative est une clause nulle », a fait savoir Maitre Bertrand, membre de l’entourage de Ben Arfa et qui a saisi la commission juridique de la Ligue.