Trois fois en quelques semaines, dont deux fois pour le même joueur, les cambriolages commencent à ternir un peu la saison de l’effectif parisien.
Cela provoque en effet une petite inquiétude légitime en interne, notamment si l’appartement venait à ne pas désert pendant les méfaits, en plus bien évidemment de la disparition d’objets de valeur, financière ou sentimentale. Difficile de dire si cette précision va les rassurer, mais les joueurs du Paris Saint-Germain ne sont à priori pas visés spécifiquement par les cambrioleurs. La crainte était en effet d’avoir un « indic » capable de donner le feu vert aux malfrats, notamment sur les déplacements d’un joueur et de ses proches, afin de s’assurer que l’appartement soit vide au moment du vol.
« Cela ressemble davantage à des vols d’opportunité dans les beaux quartiers de Paris. Les voleurs tapent dans les appartements de luxe le plus rapidement possible, sans savoir à qui ils appartiennent, lorsqu’ils remarquent que la lumière ne s’allume pas en fin de journée », a confié au Parisien une source proche de la Brigade de Répression du Banditisme. La preuve avec cette précision sur le premier cambriolage chez Eric Choupo-Moting, puisque c’est la porte du cabinet d’avocats qui se trouvait en face qui a été fracturée en premier. A défaut de faire fonctionner ses alarmes, les joueurs parisiens seraient peut-être avisés de laisser la lumière allumée chez eux en fin de journée, afin de ne plus être touchés par cette recrudescence de cambriolages constatée par la police en cette fin d’année.