Même si le Paris Saint-Germain a l'occasion de réaliser un triplé national cette saison, ce qui n'est tout de même pas une mince affaire, l'élimination en Ligue des champions face au Real Madrid va laisser un goût amer dans la bouche des supporters du club de la capitale. Plus que le résultat final, c'est surtout la manière qui a désolé tout le monde, le PSG étant totalement amorphe lors de la rencontre retour au Parc des Princes. Et forcément, tout le monde cherche à comprendre les raisons de ce comportement erratique face au Merengue la semaine passée.
Et ce mercredi, Le Parisien affirme que Dani Alves a raison de dire que l'équipe parisienne manque de « liant ». Car au fil des années, et surtout depuis le départ de Zlatan Ibrahimovic, des clans se sont constitués et ils ont tendance à prendre de plus en plus d'importance. « Comme si le manque de solidarité et de liant social se faisait cruellement ressentir, au-delà encore des lacunes tactiques et physiques, lorsque le vent souffle de face. Une théorie qui se défend. En tout cas, cette réalité d’une équipe parisienne scindée en plusieurs sous-groupes n’est pas tout à fait nouvelle », précise le quotidien francilien.
Le plus puissant est le clan des Brésiliens, renforcé avec la venue de Neymar et de Dani Alves, et qui compte dans son cercle...Kevin Trapp, dont la compagne est brésilienne. Dans la hiérarchie, on trouve ensuite le clan des Français, qui s'est adjoint Thomas Meunier et Julian Draxler. Le clan argentin, dont Berchiche et Cavani sont membres, même si ce dernier est assez solitaire, a de l'importance, mais nettement moins que celui des Brésiliens. Enfin, on a Marco Verratti, membre d'aucun clan, mais proche de tout le monde, Hatem Ben Arfa et Lassana Diarra, un peu à part, et Thiago Motta, qui est à la fois le vétéran du groupe, mais aussi le joueur le plus respecté. Et tout ce beau monde d'essayer de se comprendre pour le bien du Paris Saint-Germain...