L’enquête avance en ce qui concerne l’affaire Hamraoui, et les révélations se multiplient ces dernières heures.
Sa coéquipière est désormais soupçonnée d’avoir provoqué son agression sur fond de rivalité sportive, et elle a été placée en garde à vue. A la suite de cela, le Parquet a requis la détention provisoire de la joueuse en fin de contrat avec le PSG, révèle Le Parisien. C’est également le cas des autres suspects soupçonnés d’avoir effectué cette agression contre l’internationale française, alors que plusieurs joueuses rentraient en voiture d’un rassemblement du club parisien. Mise en garde à vue puis relâchée sans poursuite au tout début de l'affaire, Aminata Diallo n’a pas été lâchée par les enquêteurs pour autant. Il faut dire que certaines parties de l’histoire intriguaient beaucoup, comme le fait qu’elle soit passée par l’endroit où a eu lieu l’agression alors que ce n’était pas le chemin prévu, qu’elle roulait à très faible allure au moment des faits, et qu’elle n’ait pas été touchée ni violentée par les agresseurs qui s'en sont pris à sa coéquipière.
Une deuxième agression était en préparation
Agression de Kheira Hamraoui : son ex-coéquipière Aminata Diallo va être présentée à un juge
— Le Parisien | sport (@leparisiensport) September 16, 2022
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Depuis, ses conversations ont été surveillées et Le Parisien révèle même que grâce à cette enquête poussée, les enquêteurs se sont rendus compte que « la jeune femme était en train d’essayer de monter avec des complices une nouvelle opération à l’encontre de Kheira Hamraoui ». Un acharnement assez incroyable qui lui vaut, en plus de son implication soupçonnée sur la première agression, d’être au coeur de l’information judiciaire du parquet de Versailles, qui traite également d’une escroquerie en bande organisée. De son côté, à travers son enquête, la police avait trouvé plusieurs liens entre les agresseurs, également en garde à vue, et la joueuse alors au Paris SG tout comme sa coéquipière.