A la veille de la réception de Nice au Parc des Princes, Unai Emery a admis qu'il était le premier responsable dans la mauvaise passe actuelle du Paris Saint-Germain. Mais le coach espagnol du PSG ne sent pas du tout son équipe en crise.
S'il y a des entraîneurs qui se planquent quand cela commence à tanguer, ce n'est pas le genre d'Unai Emery. Forcément interrogé sur les deux derniers matches catastrophiques du PSG, l'ancien coach de Séville n'a pas essayé de se cacher derrière ses joueurs ou des motifs nébuleux. Non, Unai Emery a reconnu qu'il était au premier rang des fautifs, mais il a surtout tenu à relativiser cette mauvaise impression laissée à Montpellier et contre Ludogorets, estimant qu'il n'y avait pas le feu à la baraque.
« Quelle est ma responsabilité ? Je suis le coach et je suis le premier responsable. Je suis occupé par le travail. Mais il faut aussi relativiser. J'ai fait une petite analyse. Nous avons fait une bonne phase de groupes en Ligue des champions. Nous méritions de gagner les deux matchs contre Arsenal. Le match de Ludogorets est une petite déception. Mais premier ou deuxième, pour le tirage de lundi, c'est pareil. Après avoir analysé le résultat à froid... Ce n'est pas si mal. Et pour le championnat, nous avons regardé le passé. Avant la saison dernière, c'était pareil que cette année. Les joueurs le savent. Il y a deux ans, on avait 34 points au même stade. Il y a trois ans, 37 points. Ce n'est pas facile. L'année dernière est la comparaison la plus facile. Il faut rappeler que ce n'est pas facile de gagner le championnat. Demain, c'est une bonne opportunité de repartir. Notre objectif, il est clair, c’est gagner la Ligue 1 », a prévenu Unai Emery, dont le moral n’est visiblement pas si atteint que cela après une semaine très compliquée. On en saura plus dimanche vers 22h30 sur la réalité de cet optimisme du coach espagnol du PSG.