C’est une évidence à quelques heures du choc, Unai Emery joue sa place et Paris joue sa saison à l’occasion de son match face au Real Madrid de ce mardi soir.
Le club de la capitale a effectué une énorme campagne de mobilisation auprès de ses supporters et même de tous les Français pour rendre l’exploit possible, ou du moins s’en donner les moyens. Les joueurs parisiens se sont bien évidemment pris au jeu, à l’image de leur sortie de l’hôtel ce lundi soir pour aller saluer les fans et les remercier de leurs encouragements. Pendant ce temps, l’ambiance a été particulièrement studieuse ces derniers jours au Camp des Loges pour préparer ce choc que le déplacement à Troyes en championnat n’a jamais fait oublier. Et cela change selon Damien Degorre, pour qui l’ambiance a longtemps été lourde au centre d’entrainement, et ce depuis la mise à l’écart de Thiago Silva lors du match aller. Le fameux « clan des Brésiliens » l’aurait fait payer à l’entraineur espagnol lors des séances suivantes, en pourrissant les exercices.
« Avant, un front s’était formé autant pour relancer Thiago Silva, puni à l’aller, que pour défier le staff technique. Certaines séances ressemblaient alors à de véritables cacophonies, où la contestation pendant les petites oppositions le disputait aux simulations », explique ainsi le journaliste de L’Equipe, pour qui les joueurs savent très bien ce qu’ils ont à faire ce mardi face au Real Madrid, et comptent bien réaliser l’exploit… malgré Emery. « Voilà Emery condamné à compter sur le professionnalisme exacerbé de cadres lassés par ses méthodes pour espérer franchir, pour la première fois dans sa vie, le cap des huitièmes de finale de la Ligue des champions », explique ainsi Damien Degorre, pour qui Angel Di Maria en veut par exemple énormément à Unai Emery, ce qui pourrait bien évidemment profiter au PSG si jamais l’Argentin s’énervait sur le terrain pour sortir une prestation XXL. Dans le cas contraire, les tensions risquent de très rapidement éclater dans ce qui sera alors une très longue fin de saison.