Dans la foulée de la présentation de Lionel Messi, le président du Paris Saint-Germain a mis la pression sur la ville de Paris afin de pouvoir agrandir le Parc des Princes et en faire un stade capable d'accueillir 80.000 spectateurs.
Avant même la signature de Lionel Messi, réussir à avoir un ticket pour assister à un match du Paris Saint-Germain au Parc des Princes était un challenge. Liste d’attente, marché noir, tout était bon pour essayer d’avoir un précieux sésame. Mais avec la venue du sextuple Ballon d’Or, c’est devenu du délire. Ainsi, alors que le PSG présentera samedi lors du match contre Strasbourg ses renforts, dont Leo Messi, les places se négocient à 1.000 euros et plus pour cette rencontre de la 2e journée de Ligue 1. Conscient de cette demande croissante, et de l’intérêt financier qu’aurait le Paris SG à avoir un public encore plus nombreux, Nasser Al-Khelaifi a fait savoir à Anne Hidalgo qu’il était toujours prêt à financer un agrandissement du Parc des Princes afin que le stade puisse accueillir 80.000 spectateurs.
Le PSG devant 80.000 supporters au Parc des Princes, Nasser en rêve
Le PSG n’a nullement l’intention de déménager au Stade de France ou ailleurs, mais la mairie de Paris doit comprendre qu’il est temps de se remuer dans ce dossier a prévenu le patron du Paris SG. « J’adore le Parc des Princes mais on a besoin de l’agrandir. C’est important pour le futur. Chaque grand club possède un stade avec 80 000 spectateurs. On ne veut pas prendre de retard. On doit discuter avec Anne Hidalgo car le Parc c’est le cœur du club. Pour développer le club, aller plus loin, on doit regarder toutes les options », a lancé, dans un entretien accordé au Parisien, le dirigeant qatari du Paris Saint-Germain. Ce sujet est évidemment ultra-sensible dans un secteur huppé où les extensions du Stade Jean-Bouin, situé à quelques mètres du Parc des Princes, et de Roland-Garros avaient fait du bruit. Mais pour Nasser Al-Khelaifi il faut désormais rêver plus grand niveau stade..et donc au niveau des recettes aux guichets.