Dix semaines après sa blessure au pied, Neymar est encore loin de retrouver le chemin des terrains.
Si la cicatrisation et la rééducation se passent sans encombre, le Brésilien n’a toujours pas repris l’entrainement, individuel ou collectif, avec ballon. Tant que le feu vert ne sera pas total à propos de sa rechute au pied droit, le numéro 10 du Paris Saint-Germain ne pourra pas avancer. L’objectif est désormais d’être sur pied pour la finale de la Coupe de France, le 27 avril prochain. Autant dire que cette date explose les prévisions au départ très optimistes pour le retour de l’ancien barcelonais. Mais l’élimination de la Ligue des Champions a joué, et le « Ney » ne force ainsi pas son retour. Il vaudrait mieux, car pour Alain Simon, ancien médecin de l’équipe de France et du PSG, une troisième rechute serait catastrophique.
« Par rapport à la première blessure, on est repartis à la case départ. S'il rejoue trop vite et que ça recasse, il faudra réintervenir et là, ce sera du lourd. Ce ne sera plus quatre mois mais six minimum. Il faudra enlever la plaque, gratter l'os, faire une greffe osseuse, remettre une plaque. Vu qu'il n'y a plus urgence, il vaut mieux ne pas prendre de risque », a souligné le Docteur Simon dans les colonnes de L’Equipe. Autant dire que le PSG et son président Nasser Al-Khelaïfi n'ont pas fini de trembler pendant les prochaines semaines, avec le retour de Neymar sur le terrain, les derniers matchs de la saison, et déjà une compétition très attendue au Brésil avec la Copa America en juin.