À l'arrêt forcé, en raison de la suspension des compétitions européennes due à la pandémie de coronavirus, le Paris Saint-Germain tourne lui aussi au ralenti depuis quelques jours...
Ce jeudi, après une dizaine de jours en confinement, le club de la capitale a décidé de passer à l’action. À partir de maintenant, et ce jusqu’à la fin de la crise sanitaire, les salariés du PSG sont passés sous le régime du chômage partiel. Malgré ces pertes, sachant que les membres du PSG vont, pour la plupart, toucher 70 % de leur salaire sans travailler, et malgré le manque à gagner dû à l'annulation des matchs, Paris va pouvoir passer ce moment difficile sans encombre. En effet, selon le dernier rapport de la DNCG, le PSG est en excellente santé financière. Financé par le Qatar depuis 2011, la formation francilienne fait partie des meilleurs élèves d’Europe, avec un résultat net de 27,627 millions d’euros sur la saison passée.
D’après le bilan complet publié par le gendarme financier du football français et partagé par FootMercato, on s’aperçoit que le PSG a empoché 658,6 millions d’euros de produits, dont 156,6 ME de droits audiovisuels, 195 ME de sponsors ou 50,4 ME en recettes de matchs. Dans le sens contraire, le PSG a dépensé 704,4 ME au total, avec la masse salariale du personnel (370,9 ME) ou les honoraires d’agents (25,8 ME). La saison dernière, le PSG a donc dépensé plus d’argent qu’il n’en a gagné avec ses opérations, mais le bilan a basculé dans le positif grâce aux transferts (+ 75,9 ME), dont ceux de Lo Celso (22 ME) ou de Nkunku (13 ME). Suite à ce résultat positif de 32,1 ME, Paris a ensuite dû payer 4,853 ME pour se retrouver à un bilan général dans le vert (27,6 ME). En outre, le PSG dispose d’un total actif et d’un total passif de 985,1 ME. Autant dire que le PSG est un club qui se porte très bien au niveau économique. Une bonne nouvelle en cette période de crise, et une bonne chose face au fair-play financier de l’UEFA...