Le Paris Saint-Germain ne sait toujours pas à quelle sauce il sera mangé concernant le fair-play financier, l'UEFA ayant encore repoussé sa décision finale, et cela alors que le feu vert avait été donné au PSG en juin dernier. Si l'instance européenne s'abrite derrière une divergence de vue entre des cabinets chargés d'estimer la valeur des contrats commerciaux qataris du Paris SG, des voix s'élèvent pour dire que c'est surtout la pression des clubs concurrents du PSG qui empêche l'UEFA de valider le dossier du club de la capitale.
Agent de joueurs, Christophe Hutteau confie son écoeurement devant l'attitude de l'instance européenne du football à l'encontre du Paris Saint-Germain. « L’acharnement ne peut être entretenu que par les clubs concurrents du Paris Saint-Germain, et plus particulièrement par les clubs espagnols via la voix du président de la Ligue, Javier Tebas. Mais il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures. Il y a quelques années, le Real Madrid, très fortement endetté, avait vu son sauvetage économique être réalisé par le gouvernement espagnol qui avait racheté des terrains au club (...) La seule question c’est le PSG est-il ou pas dans les clous ? La première commission de l’UEFA a dit qu’il l’était, voilà stop ! Laissons le Paris Saint-Germain travailler, car cela confine clairement à de l’acharnement. Si on ne veut pas que des états soient propriétaires des clubs, il faut le dire. La moitié des clubs qui accuse le PSG bénéficie à travers le sponsoring, d’une compagnie aérienne notamment, d’une aide des pays du Golfe. Il faut être sérieux à un moment. L’UEFA ne doit pas céder au désir des ceux qui ne veulent pas de Paris ou de Manchester City, deux clubs qui ont autant de respectabilité que les autres clubs », explique, sur Eurosport, Christophe Hutteau.