A son arrivée au Paris Saint-Germain en juin 2016, Unai Emery n’était pas seulement connu pour ses trois sacres en Europa League.
L’ancien entraîneur du FC Séville arrivait avec une philosophie bien connue. En effet, l’Espagnol souhaitait mettre en place un jeu basé sur le pressing haut et l’intensité, le tout dans un 4-2-3-1, son schéma favori. Mais le technicien a vite changé d’avis lorsque les cadres parisiens ont manifesté leur préférence pour le jeu de possession installé par son prédécesseur Laurent Blanc. Un problème de « mentalité » selon Emery.
« Le PSG est une équipe qui représente Paris et le France. Et le Français a une personnalité plus tranquille, plus équilibrée, plus seigneuriale... Rompre avec ça, ce n'est pas facile parce que la personnalité française n'aime pas ça, a confié le Basque à SFR Sport. Je suis arrivé et je me suis installé dans la continuité de ce que je faisais à Séville. Après je me suis adapté à l'équipe parce qu'elle ne s'est pas adaptée à mon niveau d'agressivité dans le message, ni à l'intensité que je voulais et j'ai dû changer en fonction de ça. »
La moitié du groupe en désaccord
« 50 % de l'équipe fonctionnait avec le message d'agressivité, mais l'autre moitié voulait un message plus posé, a révélé le coach en fin de contrat au PSG. C'est une équipe qui était habituée à ça et qui voulait recevoir un message plus calme. » Des déclarations inquiétantes pour son successeur annoncé. Car l'Allemand Thomas Tuchel, lui aussi, souhaite voir son équipe évoluer avec une énorme intensité.
