Recruté par le Paris Saint-Germain pour aller loin en Ligue des Champions, Thomas Tuchel a tenté de faire baisser la pression.
Après deux saisons marquées par de tristes éliminations dès les huitièmes de finale de la Ligue des Champions face au Barça en 2017 (5-6) et contre le Real Madrid en 2018 (2-5), Unai Emery a pris la porte au sein du club de la capitale française. S'il ne veut pas subir le même sort en 2020, Thomas Tuchel va donc devoir faire passer ce fameux cap des quarts de finale au PSG. Une marque toujours pas atteinte depuis l'arrivée de QSI, et ce malgré le recrutement des plus grandes stars comme Neymar ou Mbappé. Tout simplement parce que le PSG ne peut pas aller plus vite que la musique pour dépasser certains monstres européens. C'est en tout cas l'avis de l'ancien coach de Dortmund.
« La Ligue des Champions ? Je pense qu’ils étaient très, très proches contre le Barça, comme contre le Real. Mais c’est peut-être la conviction du Real, parce qu’ils ont l’expérience de ces matchs, encore et encore, et ils savent qu’à la fin, ils gagnent ces matchs-là. Tu sentais que le PSG n’était pas totalement convaincu qu’il pouvait le faire au contraire des joueurs du Real. C’est très, très important d’avoir l’expérience de ce genre d’événements pour pouvoir le faire. Et le PSG manque de cela, c’est clair. Il faut changer un peu notre mentalité. Bien sûr, on est Paris avec de très grands joueurs et ce n’est pas vraiment le même challenge que pour une équipe comme Dortmund. Mais, en Ligue des champions, tu affrontes des clubs avec beaucoup de succès dans ce type d’épreuves et nous, nous devons y aller étape par étape », a détaillé, dans les colonnes de L'Equipe, Tuchel, qui demande donc de la patience à Paris, sauf qu'il n'a déjà plus le temps vu que le PSG lancera sa campagne européenne mardi face au dernier finaliste Liverpool. Une entrée en matière qui en dira sûrement plus sur les ambitions du PSG en C1.