Thomas Tuchel a tenté de justifier l'injustifiable défaite du PSG vendredi soir à Dijon. L'entraîneur allemand du Paris SG a toutefois eu bien du mal.
Même si cela ne remet pas en cause la supériorité de Paris en championnat, il s’agit d’une sacrée contre-performance. Les explications sont nombreuses, mais Thomas Tuchel a pointé du doigt le principal problème, à savoir l’attitude de ses joueurs qui se sont vus un peu trop beaux avant et pendant ce match. La sanction est tombée, même si l’entraineur parisien n’est pas persuadé que ce soit tout à fait mérité.
« Le premier qui perd face au dernier ? C'est le foot, tout est possible, non ? Ce n'est pas la première fois qu'un dernier bat le premier, et pas la dernière non plus. Les raisons ? On a perdu le match en première période, on a trois frappes au but, contre 17 après le repos. C'est une grande différence. J'attendais beaucoup mieux en termes de vitesse et de mentalité dans les duels. On a joué plus simple en deuxième période. C'était mieux. Mais OK, on a encaissé deux buts, il y a eu trop de frappes adverses. Ce n'est pas normal... (…) Si tu joues avec ce sentiment que rien ne peut arriver, tout peut arriver... C'est comme ça... On a été très passif en première période. Peut-être que comme tout le monde nous a dit qu'on est dans une autre ligue.. On est dans une autre ligue, oui, on est très fort, mais seulement si on joue à 100%. (...) Le pire pour nous est peut-être d'avoir marqué un but sans avoir des occasions, en transition, parce que ce n'était pas mérité. On n'a jamais contrôlé le match, on n'a jamais joué avec la précision nécessaire, la vitesse, la mentalité. On n'a pas joué ensemble, on a manqué de structure. On n'a pas joué selon nos principes. A la fin c'est une victoire très heureuse pour Dijon. On a eu beaucoup d'occasions. Peut-être qu'on n'a pas mérité la chance aujourd’hui… », a souligné le technicien allemand, qui voit bien que, malgré son effectif et son attaque de feu, cela ne suffit pas si les joueurs ne mettent pas les ingrédients pour s’imposer.