Thomas Tuchel a encore montré sa grande nervosité après la victoire du PSG contre Leipzig, le coach allemand s'offusquant qu'on lui demande s'il était heureux du triste match de son équipe.
« Posez la question au vestiaire si vous avez les couilles de le faire ! ». Thomas Tuchel n’était pas d’humeur joyeuse mardi soir face à la presse au Parc des Princes, lorsqu’il a été interrogé sur l’attitude de ses joueurs face à Leipzig. Et c’est une évidence, le technicien allemand du Paris Saint-Germain est de plus en plus énervé ces derniers temps, Thomas Tuchel ne supportant plus du tout que les journalistes remettent en cause son travail et ses choix. Ce jeudi, Le Parisien explique qu’en rejoignant le PSG, le technicien a non seulement appris à parler notre langue, mais qu’en plus il a bossé sur cet aspect des choses, le coach étant conscient de ses limites face aux journalistes, une profession qu’il n’apprécie pas.
« Conscient de ses lacunes dans ce domaine, Thomas Tuchel a travaillé sur sa communication vers l’extérieur après ses expériences à Mayence et à Dortmund. Une manière de tenter de gommer ses aspérités et ses agacements contre des journalistes qui, pense-t-il, ne travaillent pas assez. Au PSG, il s’est entouré de Philipp Schelb, une sorte de conseiller spécial. Cet Allemand francophone gère certains aspects logistiques de l’équipe, mais il a souvent accompagné, discrètement, l’entraîneur dans ses interventions publiques. Cela n’a pas suffi à éviter le retour à la surface d’un Tuchel distant voire cinglant vis-à-vis des médias », explique Frédéric Gouaillard. Et en Allemagne, on se souvient qu’effectivement Thomas Tuchel n’était pas réellement un ami des journalistes. « Le football est tout ce dont il a besoin. Les médias, il doit faire avec, mais, pour lui, il n’en a pas besoin. A partir du moment où les journalistes écrivent comment il doit jouer et ce qu’il doit faire, c’est le point de non-retour », prévient Henning Kunz, journaliste au Allgemeine Zeitung Mainz. La fin du règne Tuchel au Paris Saint-Germain risque d'être folklorique.