Une semaine avant son quart de finale de la Ligue des Champions contre l’Atalanta de Bergame, le Paris Saint-Germain peut se reposer sur un vrai groupe de copains.
La victoire contre Dortmund dans un Parc des Princes à huis clos, juste avant la crise sanitaire du Covid-19, a fini de souder l'effectif de Thomas Tuchel. Désormais, les joueurs parisiens avancent en bloc. Pendant le confinement, ils ont même fait un pacte dans lequel ils se sont jurés d’aller au bout en Ligue des Champions. Autant dire que le PSG va débarquer à Lisbonne pour le Final 8 de la C1 avec le couteau entre les dents et une envie décuplée. Si le groupe francilien s'entend plutôt bien sur le terrain, mais aussi en dehors avec des soirées arrosées dans Paris entre les familles des joueurs, Damien Degorre estime que cette histoire de groupe soudé n’est peut-être qu’une façade.
« La bonne ambiance dans le vestiaire du PSG ? Je pense que c’est plus de la communication. On ne va pas parler de clans, mais il y a toujours des groupes. Et c’est normal. Et il ne faut pas grand-chose pour déstabiliser les egos, pour faire bouger les équilibres. J’attends de voir. Je ne demande que ça. J’espère qu’un club français, et pourquoi pas le PSG, lève la Ligue des Champions. Mais je ne crois pas à cette harmonie de façade au PSG. Avant le match à Dortmund, on ne parlait pas de pacte, d’harmonie… S’il y a eu une bascule c’est au moment de l’anniversaire d’Icardi, Di Maria et Cavani et la capacité qu’a eu Leonardo à fédérer le vestiaire contre lui. Le lendemain, au Camp des Loges, il pourrit les joueurs. Et là, les mecs se sont tous rebellés contre Leonardo. Je ne sais pas s’il l’a fait à dessein. En tout cas, il est assez stratège pour ça. Il a senti que le vestiaire était dans un équilibre instable. Leonardo a senti qu’il fallait faire quelque chose quitte à ce que ce soit fédérer contre lui. C’est un des moments charnière de la saison du PSG. Je ne vois pas de dynamique particulière. Le PSG a toujours gagné avant les grands rendez-vous européens. Moi ce que je me demande c’est de savoir si ce qu’ils nous montrent est profond ou superficiel. Est-ce que c’est lié à la séquence Leonardo ou il y a un vrai groupe ? Sur les deux finales, je n’ai pas ce sentiment. Et puis je rappelle que pour le quart de finale, le PSG s’est affaibli depuis Dortmund en perdant Cavani, Meunier et Di Maria qui sera suspendu. Et Paris n’est pas sûr d’avoir Mbappé ! », a lancé le journaliste de La Chaîne L'Équipe, qui estime donc que Leonardo a provoqué un déclic dans son équipe sans même le vouloir ou presque.