Agacé par le transfert de Neymar au Paris Saint-Germain, Javier Tebas ne cesse de s’en prendre au club de la capitale depuis cet été.
Cette semaine encore, le président de la Ligue espagnole en a remis une couche en affirmant qu’il solliciterait l’Union Européenne si l’UEFA ne sanctionnait pas le vice-champion de France. Pourtant, le dirigeant ibérique est loin d’être un saint. Cet ancien militant d’extrême droite, qui oublie que certains clubs de Liga sont très endettés, a aussi des problèmes financiers, lui qui est accusé d’avoir dissimulé 5 M€ au fisc. De quoi amuser le journaliste Bruno Salomon, pas tendre avec le donneur de leçon.
« L’Espagne a un chenapan, pour ne pas dire un sale gosse qui chaque semaine balance des boules puantes contre le PSG, a commenté notre confrère de France Bleu. Le genre de sale gosse qui ne sait jamais s’arrêter, qui ne comprend que le rapport de force. Javier Tebas, président de la Ligue de football professionnelle espagnole, passe son temps à hurler contre le PSG, encore plus que Jean-Michel Aulas, c’est dire à quel point il aboie ! Pas une semaine depuis le départ de Neymar sans que le triste sire ne tire à boulet rouge contre le PSG. Hier, une odeur d’œuf pourrie est encore arrivée aux narines du club. »
Ce que craint Tebas
« Il faut dire que la presse ibérique adore le lancer sur le sujet PSG, et un peu Manchester City. Il est comme ça Javier, il dénonce mais ne balaie jamais trop devant sa porte avec ses clubs surendettés. Il est toujours dans l’extrême dans ses propos. Un peu comme ses idées politiques, a lâché Salomon. Tout ce qu’il ne veut pas, c’est que les nouveaux riches viennent manger dans la gamelle du football espagnol, qui a peur de perdre du terrain au niveau financier. Bref, vivement qu’il se taise. » La direction parisienne n’aurait pas dit mieux.