Après des débuts idylliques, Unai Emery n’échappe pas aux critiques à Paris. Il faut dire que le club de la capitale, si dominateur la saison passée en France, ne fait plus aussi peur, et que son avenir européen se jouera avec une double confrontation face au FC Barcelone qui pourrait faire des dégâts. Contrairement à Laurent Blanc, l’entraineur espagnol cherche encore la bonne tactique et les bons joueurs à aligner pour trouver la composition de départ idéale. Et pour Bruno Roger-Petit, c’est même dans l’attitude que l’ancien coach sévillan doit progresser, lui qui malgré son agitation, ne parvient pas à transcender son équipe selon le journaliste.
« La ferveur et la foi d’Antonio Conte irradient, à l’évidence, ceux qui le côtoient. L’homme transforme en football tout ce qu’il touche. Conte est une communion. Le jeu. Le plaisir du jeu. Le but. Le plaisir du but. Ce n’est rien, puisque ce n’est que du football. Et c’est tout, puisqu’il s’agit de football. A voir Conte, on pense à Wenger si froid et emprunté, dont on doute qu’il puisse transcender ses joueurs, mais aussi Emery, et bien d’autres entraîneurs de Ligue 1… Seul Pascal Dupraz, à Toulouse, dégage cette volonté de partage, au-delà se soi-même. « Encore Emery ! » diront certains. Et bien oui, « encore Emery ». Parce que quels que soient les bons résultats du PSG en ce début d’année 2017, on s’interroge encore sur sa capacité à entraîner ses joueurs, au-delà du technico-tactique. Avec ce sentiment qu’il lui manque ce qui fait la force de Conte. Le don de soi. S’oublier pour élever les autres. S’abandonner à une cause qui vous dépasse. Se vouer au football en communion. Se jeter parmi les supporters après un but d’anthologie », a livré Bruno Roger-Petit sur son blog sur Sport24. On imagine encore mal Unai Emery aller se jeter dans les bras des supporters, mais Carlo Ancelotti ou d’autres techniciens plus posés ne l’ont jamais faits non plus…