Sergio Ramos est au cœur des critiques après son match totalement raté face au RC Lens dimanche soir.
Aligné au côté de Marquinhos, le défenseur espagnol a vécu un calvaire dans le Nord. A l’instar d’autres joueurs du Paris Saint-Germain sur la pelouse de Lens, Sergio Ramos a pris le bouillon et l’image de l’ex-capitaine du Real Madrid à terre, manquant totalement son intervention sur Loïs Openda avant le deuxième but lensois, est significative. Très utilisé par Christophe Galtier depuis le début de la saison, l’Espagnol de 36 ans montre ses limites, rien de rassurant à un mois et demi du choc face au Bayern Munich en Ligue des Champions et alors que Presnel Kimpembe est toujours à l’infirmerie. Tandis qu’une réflexion est toujours menée en interne pour savoir s’il faut prolonger ou non Sergio Ramos à la fin de la saison, il n’y a pas besoin de réfléchir bien longtemps selon Eric Di Meco, pour qui l’ancien taulier de la sélection espagnole est totalement bouilli.
Eric Di Meco très cash sur le cas Sergio Ramos
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« Malheureusement, on a tous un prime dans notre carrière, mais on a aussi le crépuscule. Moi, je faisais partie de ceux qui étaient enthousiastes de voir arriver Sergio Ramos au PSG. Je pensais que ce garçon-là pouvait être le chaînon manquant du fait de son expérience et sa grinta. Le mec a tout gagné (…) J’avais hâte de voir un peu ce que ça allait donner et je pensais que ses blessures du Real seraient résorbées et qu’il pourrait jouer régulièrement. Le gros problème qu’il y a, c’est que je le vois souffrir sur le terrain, c’est-à-dire sur les gestes défensifs, là où il excellait pour se retourner et anticiper. De le voir comme ça sur le match de Lens, c’est une souffrance. On a tous une fin et quand tu as les ailes qui commencent à toucher la piste, ça se voit beaucoup. C’est l’image que j’ai sur ce début de saison où il joue beaucoup. On avait même mis un système pour lui au départ avec trois défenseurs. Parce que dans une défense avec deux centraux, je pense que c’est presque suicidaire de le mettre. On sent qu’il est au bout et ça n’enlèvera pas sa carrière » a analysé Eric Di Meco, qui a également vécu ce sentiment dans sa carrière de joueur et pour qui Sergio Ramos ferait mieux de raccrocher les crampons. Un avis qui sera massivement partagé dans la capitale, où la prestation de l’Espagnol contre Lens n’a échappé à personne.