Apparu hors du coup contre Toulouse, et finalement expulsé, Serge Aurier avait peut-être des circonstances atténuantes pour justifier cette attitude. Car on l'apprend ce dimanche, le défenseur du Paris Saint-Germain est convoqué ce lundi devant le Tribunal Correctionnel de Paris afin de répondre de « faits de violences volontaires sur personne dépositaire de l’ordre public », plus prosaïquement d'avoir secoué des policiers.
L'affaire remonte au lundi 30 mai, lorsque sortant de boîte de nuit avec des amis, Serge Aurier aurait eu des échanges peu courtois et une attitude véhémente avec des forces de l'ordre qui contrôlaient le véhicule dans lequel le défenseur du PSG avait pris place, donnant même un coup de coude violent à un des représentants des forces de l'ordre. C'est du moins la version des policiers. Car selon Serge Aurier et son avocat, le scénario a été tout autre. « Les policiers sont arrivés en sens inverse et ils nous disent de circuler. On avance, ils font marche arrière à fond. Ils se mettent sur le côté et nous disent que c’est un contrôle. OK. Après les choses sont envenimées. On sait comment ça se passe. C’était violent, ils m’ont insulté. Ils m’ont brutalisé (…) Le pire, c’est que le flic derrière il dit que je lui ai mis un coup au thorax. Un coup de coude. Si j’avais voulu le toucher, je lui aurais mis une droite. Lui il me pète la lèvre et le front Ils m’ont dit de rentrer chez moi, je n’ai pas voulu. Je voulais porter plainte. Après garde à vue, des gens ont témoigné, je n’ai rien à me reprocher, je ne suis pas coupable. 5/6 témoignages confirment ce que je dis (…) Ce jour là, quand les renforts sont venus, un agent m’a reconnu. Il a voulu discuter. Je lui ai dit que c’était trop tard, que je n’allais pas laisser cette histoire, c’est la méthode de la BAC », avait précisé le joueur du Paris Saint-Germain sur le site Clique.tv. Il est vrai qu’à l’époque, Serge Aurier sortait de l’affaire Periscope et faisait une cible idéale. Mais c’est désormais à la justice de savoir qui dit la réalité et qui ment, le tribunal correctionnel étant là pour cela.