Très critiquée après les premiers tests en France et à l’étranger, l’assistance vidéo a vu sa cote remonter depuis mardi soir.
Lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue entre le Stade Rennais et le Paris Saint-Germain (2-3), cet outil s’est avéré décisif sur plusieurs actions importantes de la rencontre. Deux buts ont logiquement été refusés grâce à la vidéo, qui a également permis à l’arbitre d’expulser l’attaquant parisien Kylian Mbappé, auteur d’un vilain geste sur Ismaïla Sarr. Pour le journaliste Bruno Salomon, cette technologie est la grande gagnante de cette partie.
« Pas une rencontre du PSG ne se déroule normalement. Hier soir, l’homme du match c’était… l’arbitrage vidéo, a estimé notre confrère de France Bleu Paris. Hier, sans cette assistance, on n’aurait pas fini de polémiquer. Monsieur Lesage a bien fait de l’utiliser à trois reprises. Il a logiquement annulé deux buts, et exclu Mbappé. Rien à redire. » Et pourtant, le Roazhon Park a eu du mal à accepter le but refusé à Wahbi Khazri étant donné que le public n’a eu aucune explication.
Le conseil de Salomon
« J’entends les romantiques dire que ça tue l’émotion… Le seul vrai problème est humain. En rugby, vous n’avez pas des joueurs qui chouinent autour de l’arbitre. Il y a respect et on attend la décision. Les Rennais ont été magnifiques en contestant cette aide vidéo ! Pour moi, cette assistance, c’est l’avenir. Mais il faudrait des explications au public, a conseillé Bruno Salomon. Hier, le public breton n’en démordait pas, il se sentait lésé. Alors que la vidéo avait parlé. » Il est vrai que cette incompréhension a créé un climat de tension inutile.