Alors que la gestion d'Unai Emery est critiquée du côté du Paris Saint-Germain après un soit-disant retour vers l'ancien système de jeu de Laurent Blanc, Daniel Riolo est monté au front pour défendre le coach espagnol.
Soutenu par certains spécialistes, qui réclament de la patience, et vilipendé par d'autres, qui regrettent même le départ de Laurent Blanc, Unai Emery fait naître des débats depuis son arrivée à la tête du club de la capitale française. Et ce n'est pas la dernière sortie du journal de L'Equipe, qui explique que les joueurs parisiens ont fait plier leur coach lundi dernier en lui demandant de revenir à l'ancien système, celui de Laurent Blanc, qui fera taire les mauvaises langues. Ce retour aux sources, avec un 4-3-3 tenu par le trio Verratti - Motta - Matuidi et agrémenté par une possession de balle plus élevée, est tout simplement un faux débat selon Daniel Riolo. D'après le journaliste, Emery n'a pas effectué un retour en arrière puisqu'il fait simplement jouer ses meilleurs éléments, et notamment au milieu de terrain, où même Krychowiak, son petit protégé de Séville, n'a pas su se faire une place malgré les débuts difficiles de la triplette italo-française.
« On a eu droit à un super scoop. Le PSG a gagné parce qu’il a remis son fameux milieu à trois. Quel manque d’originalité d’Emery de remettre ces trois joueurs là, n’est-ce pas ? C’est ce que dit la vox populi. Emery n’a donc pas inventé de joueurs, quelle tristesse ! Verratti blessé en août, Matuidi la tête ailleurs au même moment, Motta hors de forme… Ils reviennent et sont titulaires ! Et on doit être étonné. C’est la preuve qu’Emery n’innove pas. La belle affaire. J’ai comme dans l’idée que si Iniesta, Rakitic, Modric, Kroos, Vidal… avaient signé au PSG, on aurait peut-être vu de nouvelles choses. Ce n’est pas le cas. Et j’ai donc du mal à comprendre le procès en conservatisme fait au nouveau coach ! C’est vrai ça. Pourquoi Blanc a continué à faire jouer Motta, Silva, Ibra… Merde ils jouaient déjà avec Ancelotti, non ? Et quand Cabaye est arrivé, il n’a pas pris la place de Verratti ? Ah bon ! », a expliqué, sur les ondes de RMC Sport, Daniel Riolo, qui estime donc qu'Emery s'appuie simplement sur les cartes maîtresses de son effectif pour rendre son collectif meilleur.